Ségolène Royal appelle les États du monde à trouver un accord ambitieux dans le cadre du protocole de Montréal

Ségolène Royal, Présidente de la COP21, souhaite que la réunion des
197 pays, parties au Protocole de Montréal, qui se tient jusqu’à demain à
Kigali soit l’occasion d’adopter un amendement permettant l’élimination
progressive des HFC (hydrofluorocarbures).

Le protocole de Montréal avait été créé en 1987 pour éliminer les substances détruisant la couche d’ozone. Ses bénéfices se font ressentir et la couche d’ozone devrait être revenue à son niveau de 1980 d’ici au milieu de ce siècle. Ces efforts de substitution font néanmoins émerger les substances de la famille des HFC, qui présentent un fort pouvoir réchauffant.

Ces substances sont utilisées dans la climatisation (bureaux, habitations, véhicules), les appareils domestiques et les présentoirs de vente réfrigérés, les restaurants, les entrepôts logistiques.

Faute d’accord à Kigali, les émissions de ces substances représenteront 20 % des émissions de gaz à effet de serre en 2050, et généreront jusqu’à 0,5°C de réchauffement de la planète d’ici à 2100, alors que l’accord de Paris vise à limiter le réchauffement à 1,5°C ou 2°C à cette échéance.

Afin de favoriser un accord, Ségolène Royal a adressé un courrier de mobilisation à l’ensemble des Ministres de l’Environnement de la planète au mois de juillet.
Elle a par ailleurs annoncé des financements supplémentaires de la France, en marge de l’assemblée générale des Nations unies le 22 septembre dernier, afin d’aider les pays en développement à financer la transition de leurs économies.

Ces derniers jours, Ségolène Royal a contacté les pays les plus hésitants sur un accord ambitieux afin de les aider à être à la hauteur des enjeux de cette négociation. Ségolène Royal rappelle notamment qu’une partie des efforts de l’accord de Paris se retrouveraient inutiles en l’absence de régulation des HFC.

Author: Redaction