Les effectifs ont légèrement augmenté entre 2013 et 2014 : 0,7% contre
0,3 % dans l’ensemble de l’économie.
Cette légère hausse s’explique avant tout par le dynamisme de l’emploi dans la protection et la restauration des sols et masses d’eau, notamment dans l’agriculture biologique qui continue son développement à un rythme soutenu.
En 2014, 26 466 producteurs sont engagés dans l’agriculture biologique soit une augmentation de 4% par rapport à 2013.
Les surfaces dites « certifiées bio » ont augmenté de 4% par rapport à 2013. Il s’agit des parcelles dont la période de conversion est terminée. Les productions issues de ces parcelles peuvent donc être commercialisées avec la mention « agriculture biologique ». Elles se distinguent des surfaces « en conversion » dont la durée de conversion va de 2 ans pour les cultures annuelles à 3 ans pour les cultures pérennes. Ces dernières ont plus que doublé depuis 2007. Avec 77 731 hectares (contre 56 800 en 2013), les surfaces en première année de conversion ont augmenté de 36% en 2014 par rapport à l’année précédente (source Agence Bio).
La progression globale est en partie atténuée par la légère baisse de l’emploi dans les énergies renouvelables en 2014. Néanmoins, ce domaine est très disparate.
Les effectifs dans la production d’énergie, rassemblant la moitié des emplois des énergies renouvelables, sont en léger recul en raison de l’évolution du chauffage au bois.
En effet, la baisse des effectifs comptabilisés sur ce secteur en 2014 est à relier à la baisse de la production de bois-énergie. La consommation de bois dans le résidentiel baisse de 17% en 2014, du fait de la diminution des besoins pour le chauffage des ménages, sous l’effet de températures hivernales très douces. 2014 est l’année la plus chaude depuis le début des relevés en 1900, selon Météo France.
Le secteur de l’installation comptabilise également moins d’emplois en équivalent temps plein qu’en 2013, notamment dans le domaine du photovoltaïque. Pour cette énergie, les puissances installées augmentent par rapport à 2013, mais la structure des installations en fonction de la taille se modifie. Par exemple, pour l’année 2013, 59 % des installations étaient de puissance inférieure ou égale à 3 kilowatts contre 41% en 2014.
Les besoins en main-d’oeuvre par mégawatt étant plus faibles dans les grandes installations, les économies d’échelle compensent la hausse de la production et l’emploi ne progresse pas.