Ségolène Royal et Barbara Pompili ont reçu, jeudi 16 juin 2016, les associations à l’origine d’une pétition contre l’usage des pesticides de la famille des néonicotinoïdes, qui a recueilli 669 102 signatures. Ces pesticides ont des effets dévastateurs sur les insectes pollinisateurs comme les abeilles.
Les associations remettent 669 102 signatures à @RoyalSegolene & @barbarapompili pour interdire les néonicotinoïdes pic.twitter.com/0NyLvszE5h
— FrancEcologiEnergie (@ecologiEnergie) 16 juin 2016
L’interdiction des néonicotinoïdes dans la loi de reconquête de la biodiversité
L’utilisation excessive de pesticides et la dégradation des milieux naturels sont responsables d’un déclin de l’abondance et de la diversité des insectes pollinisateurs. On observe actuellement un taux de mortalité de 30% par an chez ces espèces. La loi pour la reconquête de la biodiversité qui sera examinée en quatrième lecture à l’Assemblée nationale à partir du 21 juin 2016, prévoit une interdiction des néonicotinoïdes. Ségolène Royal a rappelé aux associations, sa mobilisation pour la mise en œuvre de cette mesure.
« J’appuierai le vote de l’interdiction des néonicotinoïdes dans la #LoiBiodiv à l’@AssembleeNat » @RoyalSegolene #biodiversité
— FrancEcologiEnergie (@ecologiEnergie) 16 juin 2016
Les alternatives aux néonicotinoïdes
Les alternatives à l’utilisation des néonicotinoïdes doivent être rapidement diffusées chez les agriculteurs et mises en œuvre sur le terrain. Il existe plusieurs solutions qui permettent de réduire le recours aux produits de synthèse :
- des semis précoces ;
- de l’allongement des rotations des cultures ;
- de l’implantation de haies qui favorisent la faune auxiliaire ;
- le développement du biocontrôle ;
- l’amélioration des semences.
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Le service rendu à la nature par les pollinisateurs
Les abeilles et autres pollinisateurs sauvages contribuent largement à notre production alimentaire. La pollinisation est indispensable à la reproduction d’environ 80% des espèces de plantes à fleurs de notre planète. Dans l’agriculture, cela concerne la production de fruits et la production de graines. Au total, environ 35 % de ce que nous mangeons est lié à l’action de ces insectes, y compris des denrées coûteuses comme le cacao, le café et des épices !
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Crédit photo Une : Arnaud Bouissou/MEEM
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