Voici une contribution bienvenue, appelant réflexion… Le constat est accablant. La question qui reste pendante: sur quoi peut déboucher une pareille impasse?
« Le parallèle avec la France de la fin de l’ancien régime est saisissant: un pouvoir théoriquement très fort, en réalité impuissant, tout entier personnifié par un homme rejeté; les intrigues de cour pour le remplacer, non pas dans l’objectif d’une autre politique, mais seulement pour occuper les palais; les fondements théoriques et philosophiques de l’Etat devenus irréels (à la fin de l’ancien régime, la monarchie de droit divin et les privilèges nobiliaires n’avaient plus de sens; aujourd’hui, que sont devenus les principes républicains? où est la démocratie? je ne développe pas, il y aurait trop à dire); le sens de l’intérêt général disparu au profit de castes sociales opportunistes (les Parlements hier, aujourd’hui le monde politico-médiatique, et tous les intérêts corporatistes que le pouvoir flatte et arrose); un pouvoir à mille lieues des préoccupations quotidiennes des « vrais gens »; etc. »
François MARTIN