Des pratiques pour limiter l'utilisation des pesticides.
Outre la lutte chimique, quatre grandes catégories de moyens à l'échelle de la parcelle permettent de limiter les dommages aux cultures causés par les bioagresseurs.
Le contrôle génétique : il consiste à utiliser des plantes sélectionnées pour leur résistance ou leur tolérance.
La lutte biologique : elle utilise des organismes vivants pour lutter contre les bioagresseurs.
Le contrôle cultural : il consiste à adapter le système de culture (rotation, travail du sol, date et densité de semis, fertilisation…).
La lutte physique : elle repose principalement sur des moyens mécaniques mais inclut également des moyens thermiques, électromagnétiques ou pneumatiques.
Au-delà de l'échelle parcellaire, d'autres moyens existent : organisation des parcelles dans le paysage, haies, bandes enherbées ou fleuries…
Chacun de ces leviers étant à efficacité partielle, c'est leur combinaison dans le temps et dans l'espace qui est susceptible d'assurer une protection des cultures efficace et économe en pesticides.
Source : d'après Attoumani-Ronceux et al., 2011. Guide pratique pour la conception de systèmes de culture plus économes en produits phytosanitaires (STEPHY). Écophyto 2018, 116 p.
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