Le rapport « Panorama énergies-climat », établi par la direction générale de l’énergie et du climat, rassemble un ensemble de fiches thématiques sur les grands enjeux de la transition énergétique. Le bilan de l’énergie est un outil de présentation synthétique des flux des différents produits énergétiques d’un pays donné pour une année donnée.
Le rapport « Panorama énergies-climat » édition 2015
Le rapport rassemble un ensemble de fiches thématiques sur les grands enjeux de la transition énergétique. Il fournit des clés de lecture pour comprendre les politiques mises en place pour lutter contre le changement climatique, maîtriser la demande en énergie, diversifier le mix énergétique, garantir la sécurité d’approvisionnement et la compétitivité ou combattre la précarité énergétique, en les replaçant dans leur contexte européen et international.
Le panorama s’enrichit cette année d’une présentation de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, des faits marquants de l’année et des principaux chiffres clés énergies-climat.
Sommaire
Energies, climat, efficacité énergétique, air extérieur : les faits marquants de 2014
Transition énergétique : enjeux et actions
1- La loi transition énergétique et ses mesures d’accompagnement
2 – Chiffres clés énergies-climat en France
3 – Lutter contre le changement climatique
4 – Maîtriser la demande en énergie et promouvoir l’efficacité énergétique
5 – Combattre la précarité énergétique
6 – Développer les technologies pour le système énergétique de demain
7 – Développer les véhicules à faibles émissions
Environnement européen et international
8 – Les objectifs européens énergie climat
9 – Les marchés pétroliers et gaziers mondiaux et la sécurité d’approvisionnement
10 – Les marchés européens de l’électricité
11 – Importations, exportations, facture énergétique
12 – Les marchés carbone européen et mondiaux
Le secteur pétrolier et gazier en France
13 – L’exploration et la production d’hydrocarbures en France
14 – Le raffinage
15 – Les infrastructures pétrolières et les stocks stratégiques pétroliers
16 – Les infrastructures gazières
Le système électrique en France
17 – La production d’électricité et l’effacement de consommation en France
18 – Les réseaux électriques
19 – Garantir la sécurité du système électrique
20 – Augmenter la flexibilité des systèmes énergétiques
Les filières industrielles pour la production d’énergie décarbonée
21 – La biomasse énergie
22 – Les carburants de substitution
23 – L’éolien
24 – Les énergies solaires
25 – Les énergies marines renouvelables
26 – La géothermie
27 – L’hydroélectricité
28 – L’industrie nucléaire
29 – Le captage et stockage du CO2 (CCS) et sa valorisation
30 – Les dispositifs de soutien à la production d’énergies renouvelables
Les marchés de détail et la fiscalité de l’énergie
31 – Les prix et la distribution des produits pétroliers
32 – La commercialisation du gaz
33 – La commercialisation de l’électricité
34 – La fiscalité sur l’énergie
Le bilan énergétique de la France 2014
Il met en cohérence les statistiques portant sur tous les flux énergétiques : l’approvisionnement national, l’activité de transformation de l’énergie, la consommation finale de l’énergie, tant pour des activités énergétiques que non énergétiques.
L’année 2014 a été la plus chaude depuis 1900 en France et dans le monde. En particulier, l’hiver doux s’est traduit par des besoins en chauffage inférieurs de 7 millions de tonnes équivalent pétrole par rapport à une année moyenne. La consommation d’énergie primaire réelle est passée sous la barre symbolique des 250 Mtep, un plancher qu’elle n’avait pas franchi depuis 1995.
Alors que la demande a baissé, la production nationale d’énergie primaire a augmenté pour la deuxième année consécutive : à 139 Mtep, soit un peu plus d’un Mtep par rapport à 2013. La production d’électricité nucléaire explique ce surcroît de production.
Le déficit des échanges physiques d’énergie s’est donc nettement réduit en 2014, de 10 Mtep, et s’est établi sous 114 Mtep. Un niveau aussi bas n’avait plus été observé depuis 1988. Le taux d’indépendance énergétique a bondi en 2014 à 55,8 %, un niveau encore jamais atteint.
À cette réduction des importations nettes d’énergie s’est ajouté un repli des cotations des produits énergétiques sur les marchés internationaux et européens. En conséquence, la facture énergétique de la France s’est réduite de 17 % par rapport à 2013. À environ 55 milliards d’euros, elle a retrouvé un niveau proche de celui du début des années 1980.
Même hors impact des températures chaudes de 2014, donc corrigée des variations climatiques, la consommation d’énergie primaire est passée de 275 Mtep, son maximum en 2005, à 257 Mtep, soit – 2 Mtep par an en moyenne, confirmant la tendance à la baisse initiée au milieu des années 2000. La consommation finale énergétique s’est élevée à 150 Mtep en 2014 ; niveau bas jamais retrouvé depuis 1996. Elle a diminué d’un peu plus de 1 % par rapport à 2013, dans tous les secteurs à l’exception des transports où elle est restée stable.