Des cellules immunitaires se font « hara-kiri » pour éviter l’allergie

Des chercheurs du CNRS, de l’Inserm et de l’université de Limoges au sein du laboratoire « Contrôle de la réponse immune B et lymphoproliférations » (CNRS/Université de Limoges) ont démontré que la production d’immunoglobulines de type E (IgE) par les lymphocytes B induit une perte de leur mobilité et l’initiation de mécanismes de mort cellulaire. Ces anticorps, présents en faible quantité, sont les « armes » les plus puissantes du système immunitaire et peuvent déclencher des réactions immunes très violentes ou des allergies immédiates (asthme, urticaire, choc allergique) dès que leur taux augmente légèrement. Ces résultats, publiés en ligne dans le 12 février 2015, élucident ainsi la manière dont notre organisme restreint la production d’IgE pour éviter une réaction allergique.

Author: Redaction