Dans un monde eurasiatique marqué par la montée des leaders nationalistes, Recep Tayyip Erdogan, 60 ans, est au rendez-vous. Le Président turc, coutumier du fait, s’est illustré ces derniers mois par un discours croissant d’homme en colère contre les « ennemis » de son pays. Intérieurs ou extérieurs, ils semblent se multiplier ! Au point que le pays dirigé par le leader du parti islamiste conservateur AKP devient source de perplexité pour ses partenaires occidentaux, qui pointent trois inconnues au moins à son sujet. La première se rapporte à la politique intérieure et aux limites à l’action de l’actuel pouvoir. Les manifestations de la place Taksim l’an passé n’ont en rien […]