Dans les milieux d’altitude des zones tempérées, les abeilles laissent la place aux diptères en tant que principaux visiteurs de fleurs. Parmi eux, les Empidinae sont les plus actifs : plus de la moitié des plantes échantillonnées sont principalement visitées par ces insectes, qui s’avèrent donc être un élément-clé du fonctionnement des écosystèmes alpins. C’est ce que montre une équipe du Muséum national d’Histoire naturelle, composée de chercheurs de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (MNHN/CNRS/EPHE/UPMC/IRD) et du Centre des sciences de la conservation (MNHN/CNRS/UPMC), dans une étude qui vient d’être publiée dans la revue .