Mis à la porte le 29 octobre par le conseil d'administration de Sanofi, l'ex-patron de l'entreprise Christopher Viehbacher a transformé en profondeur sa structure. Pour qu'elle reste rentable alors que les brevets de ses médicaments phares avaient expiré, il a externalisé une partie de sa R&D et a misé gros sur le marché américain. Cette recherche de compétitivité a eu un prix : en 2012, Sanofi a annoncé en France un vaste plan social et pourrait fermer prochainement trois usines.