Invasion, escalade militaire, sanctions… Ces mots que l’on croyait oubliés en Europe depuis la guerre des Balkans se sont rappelés à nous avec l’Ukraine. Lors du Conseil européen du 6 mars, les Vingt-huit ont adopté, à l’encontre de la Russie, des mesures de rétorsion graduées (visa, relations diplomatiques…) plus fermes qu’attendues. Plane désormais la menace de frapper l’ours russe au portefeuille. Vladimir Poutine ne peut pas ignorer les conséquences économiques liées à l’occupation de facto de la Crimée par des forces russes, à commencer par la plongée du rouble ou la hausse des taux directeurs (passés de 5,5 à 7%) décidée le 3 mars par la Banque centrale. Mais cela ne […]