« Moi chui d’gauche »

Rien, je ne connais rien de plus triste, de plus inconsistant, de plus consternant que l’argument « je suis de gauche ». Cela signifie « regardez-moi bien comme je suis splendide, intelligent, jeune, généreux, ouvert et moderne! » Cela me rappelle un voisin, riche héritier, qui vivait à l’étage au-dessus de chez moi, à Paris, dans unterrasse-paris-avec-vue-sur-la-seine[1] duplex de 210 M2 avec terrasse de 50M2 donnant sur tout Paris, et qui me bassinait à chaque fois que je le croisais dans l’ascenseur : « Ah, moi chui d’gauche, hein ? Moi chui d’gauche, hein ? hein? D’ailleurs, j’ai toujours voté à gauche ! » Qu’est-ce que cela signifie, être de gauche ? « Vous n’avez pas le monopole du cœur » comme disait l’autre, un ancien président, un vrai président ; nul n’a le monopole de la Nation, ni de la laïcité ! « Je suis un gentil de gauche et toi un vilain de droite ! » La dictature des apparences, des étiquettes, du vide sidéral, des invectives idiotes, la tyrannie des cours de récréation, quand il ne reste plus rien de la politique, des programmes, des projets et des grandes ambitions. Allez, petite  plongée dans le passé, une nouvelle fois, en apnée, pour fuire la médiocrité du présent. « IL N’Y A PLUS LA GAUCHE ET LA DROITE. IL Y A LES GENS QUI SONT EN HAUT ET QUI VEULENT VOIR LES GRANDS HORIZONS […] IL Y A LES GENS QUI SONT EN BAS ET QUI S’AGITENT DANS LES MARECAGES » (Charles de GAULLE, 17 novembre 1948.)imagesCAGZA3N8

Maxime TANDONNET


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Author: Redaction