Tous les jeudis, le Conseil national du débat sur la transition énergétique auditionne un ou plusieurs grands témoins sur les thèmes du débat. Jeudi 6 juin, Philippe de Ladoucette et Amory Lovins seront auditionnés, de 16h à 19h.
C’est un moment privilégié pour tous les membres du Conseil d’entendre le point de vue de spécialistes reconnus, français, européens ou internationaux. Ces échanges alimentent la réflexion générale, tout en apportant des exemples et des éléments concrets.
A propos de Philippe de Ladoucette :
Philippe de Ladoucette préside la Commission de Régulation de l’Energie depuis 2006. Diplômé de l’Ecole nationale des ponts et chaussées, docteur en sociologie et en économie, il entre au ministère de l’Equipement en 1974 et devient commissaire à l’industrialisation des Ardennes, de 1977 à 1983. Après avoir exercé des responsabilités à la Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (DATAR), il participe à plusieurs cabinets ministériels. Il entre ensuite aux Charbonnages de France, dont il sera le président-directeur général de 1996 à 2006.
A propos d’Amory Lovins :
Amory Lovins, écologiste américain, a étudié au Harvard College et à l’université d’Oxford. En 1982, il crée le Rocky Moutain Institute, qui vise à libérer l’économie de la dépendance aux combustibles fossiles, et reçoit l’année suivante le prix Nobel alternatif. A l’origine du concept de négawatt, il est l’auteur de nombreux livres faisant la promotion de l’efficacité énergétique. Expert reconnu, il est professeur invité de nombreuses universités, et a conseillé de nombreux chefs d’Etat et organisations internationales.
Le Conseil national du débat sur la transition énergétique Le Conseil national du débat permet, tel un parlement, de faire dialoguer les acteurs. Il est constitué de sept collèges de représentants des syndicats de salariés, des employeurs, des organisations non gouvernementales environnementales, des associations de consommateurs, familiales, de lutte contre la pauvreté et des chambres consulaires, des associations d’élus locaux, des parlementaires et des représentants de l’État. |