Origine du paludisme à Plasmodium vivax chez l’Homme : l’étude des parasites de grands singes apporte un nouvel éclairage

Une équipe internationale de chercheurs de l’IRD, du CNRS, de l’université et du CHU de Toulouse, du CIRMF, de l’IRET et de l’Université de Californie vient d’apporter un éclairage nouveau dans la compréhension de l’origine du paludisme à Plasmodium vivax chez l’Homme, deuxième agent du paludisme dans le monde. Ils ont démontré que les parasites des gorilles et des chimpanzés formaient un groupe génétique distinct, bien plus diversifié que celui formé par les parasites de l’Homme. Cette découverte surprenante suggère ainsi une origine plus ancienne des parasites chez les grands singes. Par ailleurs, les chercheurs montrent que les transferts des singes vers les hommes (ou des hommes vers les singes) sont possibles. Ces résultats ont été publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences le 1er mai 2013.

Author: Redaction