Le premier séquençage du génome d’une algue rouge vient d’être réalisé par une collaboration internationale coordonnée par des scientifiques du CNRS et de l’UPMC à la Station biologique de Roscoff, et impliquant notamment des chercheurs du CEA-Genoscope, des universités Lille 1 et Rennes 1 et du Muséum national d’Histoire naturelle. Le génome de , connu aussi sous le nom breton de pioka, s’est révélé être petit et compact pour un organisme multicellulaire. Le nombre de gènes, inférieur à celui de plusieurs algues unicellulaires, pose de nombreuses questions sur l’évolution des algues rouges. Il pourrait expliquer pourquoi, à la différence des algues vertes dont descendent toutes les plantes terrestres, elles n’ont jamais colonisé la terre ferme. Publiés en ligne le 11 mars 2013 sur le site de la revue , ces travaux offrent un nouveau regard sur l’histoire des algues, mais aussi des végétaux terrestres.