Le 11 mars 2011, un tsunami détruisait partiellement la centrale nucléaire de Fukushima au Japon et provoquait une contamination massive de l’environnement. Les pays nucléarisés à travers le monde se sont alors engagés dans une revue de la sûreté de leurs réacteurs. Tandis que l’Allemagne et la Suisse ont opté pour une sortie du nucléaire, d’autres, comme le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud et la Chine, misent sur l’atome. En France, le président Hollande a décidé de fermer les deux réacteurs de Fessenheim fin 2016 et d’abaisser la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75 à 50 % en 2025. Pour autant, EDF continue à investir dans son parc de 58 réacteurs et entend bien vendre, avec Areva, des EPR à l’étranger.