Il est venu promener sur les alpages suisses sa barbe poivre et sel et son air de grand-père bonhomme. À Davos la semaine passée, l’objectif d’Abdelilah Benkirane, le premier ministre du Maroc et leader du parti islamiste PJD, était des plus simples : rassurer le gotha des affaires sur sa volonté réformatrice et surtout sur la stabilité du royaume et de son économie. Un message martelé à l’envi, alors que l’Égypte est en feu, la Tunisie lancée dans une transition incertaine et l’Algérie confrontée à un regain de terrorisme.
+ 5,5 % de croissance en 2013
Et quel meilleur renfort que les chiffres livrés quelques jours plus tôt à Rabat par le Haut-Commissariat au plan. […]