Une équipe de chercheurs français, népalais et singapouriens, impliquant le CEA et le CNRS, a pu mettre à jour l'existence de ruptures de surface liées à une très forte activité sismique, le long de la faille bordière de l'Himalaya. Des chroniques historiques témoignent de l'existence de très forts séismes passés, notamment en 1255 et 1934, sans qu'aucune trace géologique en surface n'y soit corrélée. La découverte de ruptures de surface liées à ces événements va permettre d'étudier la périodicité des forts tremblements de terre dans la région, pour mieux comprendre l'activité géologique du secteur et améliorer la prévention des risques encourus par les populations. Ces résultats sont publiés en janvier dans la revue Nature Geoscience.