Objets de fiction hier, les aéronefs sans personne à bord ou drones arrivent aujourd’hui dans notre espace aérien.
Utilisés pour des activités civiles de loisirs dans le cadre de l’aéromodélisme ou fabriqués à usage militaire, les drones voient leurs usages se diversifier : surveillance de l’environnement, sécurité de sites sensibles, lutte anti-incendie, contrôle de l’intégrité d’ouvrages d’art…
La réglementation évolue pour offrir un juste équilibre entre les conditions favorables à l’essor d’une activité prometteuse et la préservation du niveau de sécurité garanti aux autres usagers. Cette nouvelle réglementation définit un cadre d’exigences adapté à des cas simples. Pour les autres drones, des analyses et des traitements au cas par cas sont prévus pour assurer le développement progressif et maîtrisé de ce nouveau concept.
Navigabilité et utilisation des drones
Un document de navigabilité est requis pour les aéronefs de plus de 25 kg. Pour les autres, une évaluation de certaines fonctionnalités de l’aéronef est effectuée et une autorisation particulière est délivrée dans certains cas.
Formation et compétences des télépilotes
Un niveau de compétence minimum est imposé pour chaque télépilote de drone, en s’appuyant sur certaines exigences applicables aux pilotes des aéronefs.
Responsabilité de l’opérateur
L’opérateur est responsable de la mise en œuvre des dispositions sur la sécurité des vols et du respect des exigences applicables au drone qu’il exploite et au télépilote qu’il emploie. L’opérateur dépose auprès de la DGAC un manuel d’activités particulières et une attestation du respect des dispositions règlementaires.
Insertion dans l’espace aérien
Un régime de vol spécifique est défini pour les activités particulières (prise de photographie, surveillance…) en dehors des zones de ségrégation, lorsque cela est possible en toute sécurité. En fonction des conditions d’exploitation, le vol pourra être entrepris « en vue » ou « hors vue » du télépilote.
Les exigences d’information aéronautique sont précisées pour tenir compte des contraintes des activités particulières, tout en assurant la compatibilité de celles-ci avec celles des autres usagers de l’espace aérien.
- Arrêté du 11 avril 2012 relatif à l’utilisation de l’espace aérien par les aéronefs qui circulent sans personne à bord
- Arrêté du 11 avril 2012 relatif à la conception des aéronefs civils qui circulent sans aucune personne à bord, aux conditions de leur emploi et sur les capacités requises des personnes qui les utilisent