Transformer des cellules de peau de souris en cellules souches avec une efficacité réelle multipliée par plus de 100. Une équipe de recherche de l'Institut de génétique humaine de Montpellier du CNRS, à laquelle ont collaboré des chercheurs de l'INRA(1), vient d'y parvenir en couplant deux techniques : l'injection de quatre gènes bien spécifiques dans le noyau des cellules de peau de souris puis leur incubation dans un extrait d'ufs de grenouille Xénope(2). Ces résultats confirment l'intérêt des cellules souches issues de cellules différenciées pour réaliser des autogreffes et ouvrent des perspectives thérapeutiques intéressantes en termes de médecine régénératrice. Ils viennent d'être publiés dans les PNAS.