Des chercheurs de l'Institut Pasteur et du CNRS viennent de découvrir que le virus de la rage exprime dans l'une de ses protéines une région clé qui lui permet de maintenir en vie les neurones humains qu'il infecte, condition sine qua non à sa propagation dans l'organisme. En identifiant les mécanismes qui modulent la survie ou la mort des neurones, ces recherches pourraient ouvrir la voie à des perspectives thérapeutiques, potentiellement applicables au traitement de maladies neurodégénératives ou d'autres pathologies.