Comment les horloges biologiques peuvent-elles se synchroniser avec précision au cycle jour/nuit sans tenir compte des fluctuations extrêmes d’éclairement au cours d’une même journée et d’un jour à l’autre ? L’analyse mathématique des profils d’activité de deux gènes centraux de l’horloge biologique d’une algue verte microscopique vient d’être réalisée par des chercheurs de l’Observatoire océanologique de Banyuls (CNRS/UPMC), du Laboratoire de physique des lasers, atomes, molécules (CNRS/Université Lille 1) et de l’Institut de recherche interdisciplinaire (CNRS/ Universités Lille 1 et 2). Cette étude révèle que l’horloge biologique n’est sensible à l’éclairement que si elle se trouve décalée et doit être remise à l’heure. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue PloS Computational Biology.