Quatre observatoires atmosphériques en Europe commencent une campagne de mesures afin de démontrer la faisabilité d'un réseau européen de suivi des puits et sources de gaz à effet de serre. Soutenu en France par le CEA, le CNRS, l'UVSQ et l'ANDRA, le futur réseau atmosphérique ICOS (Integrated Carbon Observing System) est appelé à devenir une infrastructure de recherche en environnement dédiée à l'observation à haute résolution des échanges de carbone (dioxyde de carbone, méthane et autres gaz à effet de serre) entre la surface terrestre, la surface des océans et l'atmosphère. Il rassemblera plus de 40 laboratoires de recherche de premier plan dans une vingtaine de pays.