TOMMY EMMANUEL né guitariste

Tommy EmmanuelAvec une carrière professionnelle courant sur plus de quatre décennies, Tommy Emmanuel, deux fois nominé aux Grammy, continue de croiser la route des plus brillants musiciens de part le monde. Connu de tous dans son Australie natale, Tommy Emmanuel rassemble des centaines de milliers de fans passionnés sur toute la planète. Son style unique, qu’il appelle simplement « finger style », s’apparente à jouer de la guitare à la manière d’un pianiste sur son piano : parties rythmique et mélodique simultanément. Tommy est réputé pour son style fingerpicking complexe, ses interprétations énergiques, ses techniques de percussions sur la guitare, la générosité de ses prestations, et la complicité facétieuse qu’il entretient avec son public.

J’aimais déjà la guitare dans le ventre de ma mère. Elle disait qu’à chaque fois qu’on mettait de la musique, elle me sentait bouger.

En Australie, la musique et la vie de Tommy Emmanuel sont entrées dans la légende. William Thomas Emmanuel est né le 31 mai 1955, à Muswellbrook, dans l’Upper Hunter, New South Wales. Curieusement il semblerait que sa bonne étoile ait quelque peu hésité avant de se fixer définitivement au dessus de lui, car suite à une fièvre jaune contractée par sa mère durant la grossesse, Tommy entre en scène avec un déficit auditif de 80%, qu’il gardera toute sa vie. Pourtant très tôt, probablement avant sa naissance, la musique devient sa force vitale, et oriente ses tous premiers pas vers un chemin en forme de portée musicale. J’aime la musique depuis le berceau. Ma mère me racontait qu’après m’avoir ramené de l’hôpital, je ne m’endormais pas tant qu’elle ne mettait pas un disque. Elle plaçait une pile de disques sur le tourne-disque et la musique m’apaisait, puis je m’endormais. Quand le disque se finissait je me mettais à brailler de tous mes poumons jusqu’à ce qu’elle le retourne et mette l’autre face. Et je me rendormais. Ses premiers mots ne sont pas Maman ou Papa mais retourne-le !. L’étape suivante c’était quand je commençais à déambuler en couche-culotte, ma mère avait pris une habitude. Elle envoyait mon père à son travail et mes frères et sœurs ainés à l’école. (…) Elle lançait la machine à laver qui se mettait à faire ‘clunk clunk’, et quand ça démarrait, elle entendait mes pas venant du couloir. J’arrivais et je dansais avec la machine à laver. De toute ma vie je n’ai pu m’endormir sans bouger mes pieds en rythme.

Il reçoit sa première guitare à l’âge de 4 ans en 1959, pour accompagner sa mère qui joue de la lapsteel guitar. A cette époque son père s’occupe d’un groupe, et dans cette ambiance, Tommy et son frère Phil s’intéressent de plus en plus à la guitare. Parmi les premiers artistes et morceaux qui leur donnent envie d’en jouer on trouve Marty Robbins (El Paso), Jim Reeves, puis Arthur Smith (Guitar Boogie), Hank Marvin des Shadows. Tommy Emmanuel apprend à jouer à l’oreille, sans aucune formation scolaire. A 7 ans, il entend Chet Atkins à la radio. Ce moment est resté très vif dans sa mémoire, il dit avoir été fortement inspiré par le musicien et a expliqué que dès son plus jeune âge, il était fasciné par son style musical (parfois appelé Travis picking) consistant à jouer simultanément les basses avec le pouce et la ligne mélodique avec les deux ou trois premiers doigts. J’en avais des frissons, mon cœur cognait, ça me faisait péter les plombs. Je ne sais pas comment l’exprimer, mais je savais que j’adorais ça, et je savais que c’était quelque chose de vraiment spécial et je disais ‘je veux pouvoir faire ça’. Cette technique est devenue la base de son style. A chaque fois qu’il passait à la radio, j’étais scotché au poste, et si quelqu’un venait me distraire, je lui criais dessus !

Tommy et son grand frère Phil étaient des enfants prodiges, faisant leurs débuts professionnels dans les années soixante. A l’âge de 6 ans, Tommy travaille déjà comme musicien professionnel. En effet, constatant le talent musical de Tommy et de son frère Phil, leur père crée un groupe familial, vend la maison de famille et emmène tout le monde sur les routes. Avec deux break familiaux pour tout domicile, le petit Tommy passe la plus grande partie de son enfance à sillonner l’Australie avec sa famille. Il joue la guitare rythmique, dort à l’arrière de la voiture ou sur scène, et fréquente peu l’école. La vie sur les routes était dure, ils étaient très pauvres, avaient souvent le ventre vide, et n’étaient jamais fixés à un endroit particulier. Les fins de mois difficiles leurs imposaient fréquemment de se contenter de riz et de lait en poudre pour joindre les deux bouts.

J’étais si jeune. Je me rappelle avoir beaucoup voyagé, ne pas avoir eu grand chose à manger, mais avoir toujours été heureux.

Le père menait souvent la barque, s’occupait d’organiser les interviews, de faire la promotion, et de trouver le magasin de musique local pour un concert au pied levé le lendemain. Peu après sa mort en 1966, la famille Emmanuel est approchée par la star de la musique country australienne Buddy Williams, qui emmène la famille sur les routes, jusqu’à ce que l’Australian Child Welfare Departement insiste sur la nécessité pour les enfants Emmanuel d’aller à l’école régulièrement et leur interdise les déplacements. La famille s’établit alors à Parkes et les enfants fréquentent une école ordinaire. A cette époque, Tommy joue les week-ends dans le groupe The Trailblazers, avec son frère Chris à la batterie et Virginia à la guitare slide. Il donne également des cours de guitare et fait de nombreuses apparitions télévisées lors de compétitions musicales. Son premier flirt avec la célébrité a lieu quand The Trailblazers gagne deux tremplins musicaux télévisés et la production d’un EP. Sa fratrie et lui ont travaillé dur, pendant des années, pour contribuer à l’unique ressource financière de la famille.

Tommy Emmanuel Niort FranceAu début de son adolescence, Tommy quitte la maison et déménage pour Sydney afin de poursuivre sa carrière de guitariste professionnel. Jouant dans les clubs de toute la ville, il devient rapidement un musicien de studio très demandé par les artistes les plus populaires du moment. Tommy gagne encore en renommée à la fin des années 70 en tant que guitariste lead de The Southern Star Band, le groupe du chanteur Doug Parkinson. En 1979 ils enregistrent un album, I’ll Be Around, qui donnera plusieurs singles à succés : Hungry Years, You Ain’t Going Nowhere Without Me, et I’ll Be Around. En 1980, ils assurent la première partie de la tournée australienne de Bob Marley and The Wailers, pour ce qui s’averera être l’ultime tournée de la légende jamaïcaine. Il jouera également de la batterie avec son frère Phil dans le groupe Goldrush et travaille à des sessions studios sur d’innombrables albums d’artistes populaires (Air Supply, Men at Work entre autres) et jingles commerciaux. Il joue une nouvelle fois aux cotés de son frère au début des années 80 avec le Emmanuel Bros Whiz Band. Au milieu des années 80 il rejoint l’un des plus gros groupe de la décennie, Dragon. En 1987, Dragon partage l’affiche avec Tina Turner pour la partie australienne de sa tournée « Break Every Rule ».

En 1994, Tommy Emmanuel retrouve le John Farnham Band duquel il avait fait partie en 1981. Le musicien australien vétéran John Farnham l’invite à jouer de la guitare aux cotés de Stuart Fraser de Noiseworks lors du Concert for the Rwanda.

Un autre grand moment de la brillante de la carrière de  Tommy Emmanuel, fut sa prestation au coté de son frère Phil lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Sydney 2000. L’évènement a été diffusé dans le monde entier et vu par 2,5 milliards de personnes. Lorsqu’ils jouent ensemble, le duo partage parfois la même guitare, à quatre mains, ou bien une main chacun sur l’instrument.

En octobre 2002 il fut invité à interpréter Amazing Grace, I Still Call Australia, et Waltzing Matilda, lors d’une cérémonie célébrée à la National Cathedral de Washington D.C en la mémoire des victimes des attentats de Bali. Plus de 80 australiens périrent dans l’attaque terroriste. Il fut très honoré de cette invitation.

Tommy Emmanuel tourne dans le monde entier, jouant aussi bien dans de grandes ou de très petites salles, d’un enthousiasme égal. Il assure depuis plusieurs années des tournées hallucinantes, jusqu’à plus de 300 dates par an ! Ses concerts sont très populaires auprès de ses fans, en grande partie grâce à sa présence scénique puissante et énergique. Eric Clapton, Chet Atkins, Les Paul, Joe Satriani… tous disent qu’il est le meilleur qu’ils n’aient jamais vu, et Steve Vai a cité Tommy Emmanuel comme l’un des artistes musicaux que quiconque ayant l’amour de la guitare se doit d’avoir vu. Fin 2007, des problèmes cardiaques lui sont diagnostiqués et il doit marquer une pause dans son intense planning de tournée pour cause d’épuisement. Mais début 2008 il reprend sa tournée à plein temps.

Au début du mois de février 2009 l’Australie, et plus particulièrement l’état du Victoria, est frappée par une terrible série d’incendies qui font 173 victimes et 414 blessés. Ce sont les incendies de brousse les plus meurtiers qu’ait jamais connu le pays. L’auteur-compositeur Tamara Stewart monte alors un projet de soutient aux victimes en réunissant de nombreuses stars de la musique australienne. Tommy Emmanuel participe au projet et ensemble ils produiront le single « Tangerine Sky » , dont les bénéfices iront à l’Armée du Salut locale. Un an après, Haïti est dévasté par un séisme. Très touché par la tragédie, Tommy vend aux enchères trois de ses guitares favorites. La vente permettra de récolter plus de $38,000 au profit de l’UNICEF, auxquels s’ajoute un don personnel de Tommy.

Témoignage de Chet Atkins

Le guitariste américain légendaire Chet Atkins aura certainement été la plus grande source d’inspiration de Tommy, et l’un des premiers à le conduire vers la guitare. Alors tout jeune garçon en Australie, Tommy écrit à son héro Chet Atkins à Nashville. Je lui ai écrit depuis l’Australie quand j’avais 11 ans. ‘Cher Chet. Je suis un enfant d’Australie. Vous n’avez probablement pas entendu parler de mon pays, mais je suis un fan…’ Et il m’a répondu ! Tommy raconte cet épisode de sa vie comme s’il s’était produit la veille : Je rentrais de l’école, ma mère m’a accueilli sur le palier, m’a enlevé mon cartable et m’a dit : ‘Va dans ta chambre, il y a quelque chose pour toi sur ton lit.’ Je n’avais pas la moindre idée de ce que ça pouvait être. Je suis entré dans ma chambre et il y avait cette grosse enveloppe marron avec des timbres américains dessus… Je me rappelle mon cœur faisait ‘boum boum boum boum boum !’. Je l’ai ouverte, et il y avait une magnifique lettre de Chet ainsi qu’une photo dédicacée à mon nom. C’était tellement incroyable. Il me disait ‘Merci pour ta lettre, je ne savais pas que quelqu’un me connaissait d’aussi loin. Je suis ravi que tu joues de la guitare, et si jamais tu viens un jour en Amérique, passe me voir s’il te plait.’

Finalement en 1980, Tommy avait réussi à économiser suffisamment pour pouvoir se payer son premier voyage hors d’Australie, destination Nashville, pour rencontrer son idole. J’écoutais tellement sa musique que j’avais le sentiment de le connaître. Et quand j’ai fini par le rencontrer pour de vrai, [j’ai compris que] je le connaissais réellement… C’était sa musique qui m’avait tout dit de son âme… Et j’en ai tiré une grande leçon, j’ai appris qu’un musicien ne peut détacher son talent musical de son âme, car les deux vont de pair, et quand je joue de la guitare vous entendez ce que je suis réellement à l’intérieur, pas toute la pratique qu’il y a derrière ou autre. C’est la vraie personne.

Plusieurs dizaines d’années après, Atkins lui-même devient l’un des plus grands admirateur de Tommy. En juillet 1999, lors de la 15ème Annual Chet Atkins Appreciation Society Convention, Chet décore Tommy du titre de Certified Guitar Player, (CGP) une distinction rare et prestigieuse, partagée par seulement trois autres personnes dans le monde : Jerry Reed, Steve Wariner, et John Knowles. Cette récompense doit sa notoriété au fait d’avoir été créée pour Atkins, puis décernée par Atkins lui-même, reconnu comme une référence dans le milieu de la guitare. Cette décoration mentionne : « In Recognition Of His Contributions To The Art Of Fingerpicking. » . Tommy Emmanuel joue tous les ans en juin au Chet Atkins Appreciation Society (CAAS) à Nashville, TN USA. Atkins et Tommy ont fini par enregistrer un album ensemble en 1996, « The Day the Finger Pickers Took Over the World », pour lequel Tommy Emmanuel a reçu sa première nomination aux Grammy Awards. Ce fut également le dernier enregistrement de Chet Atkins.

Je pense qu’il est probablement le plus grand finger picker au monde aujourd’hui. Il est créatif, intrépide, et possède un sens du rythme imparable. Et quelle présence scénique. Vous ne pouvez regarder Tommy jouer et ne pas vous sentir heureux. Je l’adore tout simplement. – Chet Atkins

Bien que Tommy Emmanuel n’ait jamais reçu d’éducation musicale formelle, ses facultés guitaristiques lui ont valu la reconnaissance de fans du monde entier. Il est connu pour ses parties de percussions sur le corps de sa guitare. Sur scène il n’utilise pas de setlist et ne se sert que d’un minimum d’effets. Il effectue généralement ses enregistrements en une seule prise. Il utilise fréquemment son pouce gauche pour fretter les basses sur les 5ième et 6ième cordes. Il raconte avec amusement l’anecdote à l’origine de cette technique : J’avais 6 ans, nous avions formé un groupe et j’étais le guitariste rythmique et bassiste. Je ne savais pas qu’il existait une guitare basse. Je pensais que le guitariste rythmique jouait la basse avec son pouce, donc j’ai travaillé toutes les parties rythmiques en incorporant les notes basses. Puis quelques années plus tard j’ai vu un groupe sur scène et je me suis dit ‘c’est quoi cet autre instrument ?’ et c’était la guitare basse !

Tommy joue également des accords tels que LA mineur et MI avec seulement deux doigts. La plupart du temps il utilise un onglet de pouce, un médiator ou juste les doigts. Il est aussi un spécialiste du picking hybride, qui consiste à mêler jeu au médiator et jeu aux doigts. Là encore sa facilité actuelle est due à une méprise au départ : En fait j’ai commencé à jouer ce style (fingerpicking) avec un médiator et j’ai travaillé une manière d’y parvenir. (…) J’ai fait ça pendant un bon moment et j’essayais de travailler certains morceaux et je les trouvais vraiment difficiles à jouer de cette façon. Puis j’ai vu une photo de Chet et il avait un onglet de pouce, je ne le savais pas, et tout à coup j’ai fait ‘Bien sur !’ Ma propre sœur à coté de laquelle je me tenais depuis 10 ans jouait de la guitare steel avec un onglet de pouce et ça ne m’était jamais venu à l’idée. Dès que j’ai eu l’onglet c’était comme si quelqu’un avait ouvert une porte pour y faire entrer de l’air c’était juste incroyable.

Une autre des ses spécialités sont les harmoniques en cascades, grâce auxquelles sa guitare semble sonner comme une harpe. C’est vers 1975 qu’il commence à utiliser cette technique : …J’écoutais les albums qu’il (Chet Atkins) avait fait avec Jerry Reed (…) et je mourrais d’envie de pouvoir jouer des harmoniques, et je ne comprenais pas comment faire. Personne en Australie ne savait. Puis j’ai fait un rêve, et dans le rêve Chet entre sur scène en smoking, avec une guitare Gretsch et il s’assoie et commence à jouer quelques uns de ses plus beaux plans en harmoniques, puis il s’en va, et c’était la fin du rêve. Le lendemain matin je me suis levé et j’y arrivais. Je ne raconte pas ça à beaucoup de personnes parce qu’on pense que je suis fou mais c’est un fait. (…) il m’a montré comment faire dans un rêve. Le lendemain j’ai appelé un ami et lui ai dit ‘écoute ça’, je lui ai joué les harmoniques, et je pouvais l’entendre hurler à l’autre bout du fil.

Sa guitare principale est une Maton EBG808 small body custom, équipée d’un micro et d’un micro condensateur interne, qu’il a surnommée « Mouse » à cause de son faible volume en acoustique et de sa grande puissance sonore une fois branchée à un ampli. Deux de ses principales guitares de scène, notamment sa Maton TE1 dreadnought signature, sont cabossées et abîmées sur le manche, la tête et la table d’harmonie suite à une utilisation intensive et aux techniques de percussion qu’il pratique. Il a expliqué lors d’un atelier de son festival annuel, Tommyfest UK (2008), que ses trois guitares de scène ont été cassées et réparées de nombreuses fois au cours des années.

En plus d’une carrière bien fournie, jalonnée de 16 enregistrements musicaux et pédagogiques, Tommy est également un producteur et un arrangeur émérite. Il est aussi apprécié pour les ateliers guitare et les master-classes qu’il anime lors des tournées. Parmi ses consécrations, citons sa nomination aux Grammy en 2007 pour « Gameshow Rag » tiré de l’album « The Mystery », son intronisation au Thumb Pickers Hall of Fame à Muhlenberg, Kentucky (l’unique non-américain ainsi honoré), son classement par les lecteurs de Acoustic Guitar Magazine dans le top 3 des artistes favoris. Tommy Emmanuel a été élu deux années consécutives « Artiste le plus populaire » par Rolling Stone Magazine (Australie). Il a reçu quatre disques de platine et d’or, deux « Golden Guitar » (2006, 2007) aux CMAA Awards en Australie. Emmanuel a établi des records de vente d’albums encore inégalés et a joué avec des centaines de musiciens légendaires parmi lesquels Chet Atkins, Les Paul, Keith Urban, Eric Clapton, Air Supply, Sir George Martin, Tina Turner, Joe Walsh, Stevie Wonder, Nokie Edwards (des Ventures), Hank Marvin, le Lexington Philharmonic (Kentucky), le Dortmund Symphony (Allemagne), et le Western Australian Symphony Orchestra. De plus, Tommy anime chaque année plusieurs « TommyFest » dans le monde, où il invite d’autres musiciens internationaux prestigieux à partager quatre jours de célébration musicale passionnée.

En tant qu’artiste solo, les interprétations éblouissantes de Tommy Emmanuel, la perfection de sa technique et la grande richesse de son répertoire ne manquent jamais de stupéfier et de captiver fidèles et néophytes. Du fin fond de l’outback Australien au tumulte des plus grandes villes mondiales, le panache et l’inoubliable présence scénique de Tommy Emmanuel lui ont valu un immense et indéfectible socle de fans chaque année plus grand.

Je me souviens d’un voyant chinois que j’étais allé consulter comme ça pour plaisanter. Il était aveugle, il ne me connaissait pas du tout, et il m’a dit : ‘Ce que tu fais se diffuse, comme les doigts de deux mains entourant le monde’

Cours de guitare: Guitar Boogie par Tommy Emmanuel

Allez une petite dernière…

Tommy Emmanuel @ CAAS 2009 – Saturday Night Shuffle





Author: Rédaction