Des chercheurs grenoblois (1) du CEA (2), du CNRS et de l'Université Joseph Fourier viennent de développer une nouvelle technique de marquage permettant de repousser les limites de la résonance magnétique nucléaire (RMN) (3). Ce procédé a permis de détecter, pour la première fois, des interactions très faibles, jusqu'alors prédites mais encore jamais caractérisées dans les macromolécules biologiques. Il a également rendu possible l'étude d'une protéine de grande taille, avec une résolution au niveau atomique. Ce nouveau procédé de marquage permettra notamment une meilleure compréhension du fonctionnement des machineries biologiques. Ces résultats sont publiés dans les revues Angewandte Chemie International Edition et Nature Chemistry.