La fréquence des orages augmente quand l’humidité du sol change sur quelques kilomètres, au Sahel. Ces contrastes génèrent des circulations d’air entre zones sèches et zones humides, favorisant ces développements orageux. Ils ont, pour la première fois, été étudiés à petite échelle lors d’une collaboration entre des chercheurs français du groupe d’étude de l’atmosphère météorologique (CNRS/Météo France) et anglais du CEH(1), dans le cadre du projet AMMA(2). Leurs résultats, publiés dans le numéro de juillet 2011 de Nature Geoscience, fournissent de nouvelles données face aux enjeux de la sécheresse au Sahel.