Pas folle la guêpe parasitoïde Dinocampus coccinellae ! Elle contrôle une coccinelle, pond un uf dans son abdomen puis l'oblige à devenir le garde du corps de son cocon. Cette étonnante histoire de manipulation hôte-parasite vient d'être observée et analysée par des chercheurs du laboratoire Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle (CNRS/IRD/Université Montpellier 1) et de l'Université de Montréal. Si cette stratégie permet aux guêpes de protéger leurs larves de la prédation, elle n'est pas gratuite : ces dernières le payent en termes de fécondité. Les chercheurs ont également prouvé le caractère réversible de cette manipulation : une fois la larve éclose, certaines coccinelles peuvent recouvrer un comportement normal. Ces travaux sont publiés en ligne sur le site de Biology Letters : http://rsbl.royalsocietypublishing.org/content/firstcite