Au Honduras comme ailleurs, certaines personnes sont indifférentes à ce qui les entoure. Cela ne les affecte pas de savoir qu’il y a des familles et des enfants qui sont exclus de la société alors qu’ils souhaiteraient se développer et sentir qu’ils sont autant partie prenante de la société que nous.
Nous avons eu la chance d’avoir d’autres opportunités qu’eux. Ils sont autant capables que nous d’être utiles au bien-être de leurs familles.
Le sentiment de misère imprègne la vie de ces familles du Honduras et de tant d’autres dans le monde parce qu’on ne leur a pas reconnu les savoir-faire pour mener une vie digne, basée sur le respect et la mise en œuvre de leurs droits. On leur nie la possibilité d’être des hommes et des femmes utiles pour leur pays.
La violence, l’irrespect et le dénigrement que subit un grand nombre de familles du Honduras m’ont poussée à m’engager ici, dans ma communauté, où tous les autres ces problèmes que j’ai mentionnés avant sont très marqués. Je pense que nous devons commencer à nous engager avec les ceux qui sont plus proches de là où nous vivons.
L’accompagnement de ces familles et les bibliothèques de rue font maintenant partie de ma vie, comme le lieu où j’ai étudié, ma famille, etc.. Mes compagnons et moi faisons en sorte de visiter ces familles, de leur donner un coup de main et de soutenir leurs projets. Nous allons les rencontrer chez elles. C’est à mon avis la meilleure façon de nous connaître et de gagner leur confiance, afin qu’elles-mêmes prennent l’initiative, nous suggèrent une activité qu’elles aimeraient faire et que nous puissions travailler ensemble, elles et nous, pour y arriver.
J’ai de l’affection pour ces familles et je souhaite qu’elles réalisent leurs rêves. Si mon accompagnement et mon amitié leur donnent des ailes pour commencer, je suis heureuse de faire partie de ce Mouvement.
Mon engagement est quotidien, parce que de cette façon seulement nous pourrons poser des petites pierres afin de construire un monde meilleur, plus digne, plus noble, plus juste, avec plus d’espoir pour toutes ces familles qui ont le sentiment qu’il n’y en a pas, que c’est impossible.