Jusqu'à présent, la microscopie de super-résolution, également appelée nanoscopie, autorisait la cartographie d'une population de molécules individuelles à la surface de cellules vivantes, à condition de modifier génétiquement les organismes pour les rendre fluorescents. Des physiciens et biologistes du CNRS et de l'Université de Bordeaux ont étendu cette technique à l'imagerie de molécules se trouvant à la surface de cellules non modifiées génétiquement et au suivi de leurs trajectoires pendant plusieurs secondes. Cette nouvelle technique permet un grand nombre d'études jusqu'à présent inaccessibles et suscite un énorme intérêt dans la communauté des biologistes cellulaires.