Course sans assistance, le Vendée Globe interdit aux concurrents toute forme de routage météo depuis la terre. Les skippers doivent uniquement utiliser les moyens de communication installés sur leur monocoque et analyser seuls les données récupérées sur Internet. En revanche, sur les records océaniques en multicoques, les marins sont aidés par des météorologues qui travaillent à terre. Thomas Coville, skipper du maxi-trimaran Sodebo, s’attaque l’automne prochain au record absolu du tour du monde en solitaire détenu depuis 2008 par Francis Joyon en 57 jours *. Il nous explique cette différence fondamentale entre les deux disciplines.