Le couple formé par un ligand (la Neurotrophine-3) et son récepteur à dépendance (TrkC), constitue un nouveau mécanisme de contrôle antitumoral dans des cancers pédiatriques comme le neuroblastome et pourrait également être important dans le contrôle d’autres cancers comme celui du sein. Réalisés par une équipe du Laboratoire Apoptose, cancer et développement (CNRS/Université Lyon 1/Centre de lutte contre le cancer Léon Bérard), ces travaux appuient le concept proposé depuis quelques années par ce laboratoire : concevoir des stratégies thérapeutiques anti-tumorales ciblées sur un nouveau type de récepteur, les récepteurs à dépendance. Ces récepteurs sont en effet capables d’induire la mort des cellules quand ils sont privés de leur ligand. Ces résultats sont publiés dans le numéro de mars 2010 de la revue Journal of Clinical Investigation.