Ça a été une dernière nuit cauchemardesque. Mais voilà, je suis là. Pour moi, ce n’était pas le Vendée Globe le plus dur mais certainement le plus beau. Mon bateau est nickel. Tout fonctionne, c’est incroyable. Il a été préparé de main de maître par mon équipe. Chapeau.
Michèle a connu une demi-heure d‘enfer quand j’étais au large des Malouines dans 40 nœuds. J’étais au téléphone avec elle et le pilote a lâché. Le bateau est parti en vrac. Je n’ai pas raccroché et pendant une demi-heure elle a entendu l’alarme sonner, et moi râle.
Le meilleur moment, c’est votre accueil. On part trois mois, et le meilleur moment, c’est le dernier.