Les Coop de France, qui représentent la moitié des ventes d’agro-alimentaire (80 milliards d’euros), se sentent sur le fil du rasoir, entre chutes de revenus des producteurs, grèves dans les ports et le fret ferroviaire et difficuté à passer des tarifs en hausse sur les produits transformés dans les négociations avec les centrales d’achat. «La situation s’est durcie, affirme Philippe Mangin, président de Coop de France. La distribution bloque tout sous prétexte que certains profiteraient de la crise, alors que la situation des filières bovine, porcine et avicole est parfaitement connue. Il y a trois […]