En Atlantique Nord, les courants océaniques jouent un rôle plus important que prévu dans l’absorption du carbone

L’océan piège le carbone grâce à deux mécanismes majeurs : une voie biologique et une seconde liée aux courants océaniques. Des chercheurs du CNRS associés à l’IRD, au Muséum national d’Histoire naturelle, à l’UPMC et à l’UBO (1) viennent de quantifier le rôle de ces deux pompes dans une région de l’Atlantique Nord. Contrairement à leurs attentes, la pompe physique y serait en moyenne près de 100 fois plus importante que la voie biologique. En enfouissant les masses d’eau refroidies et enrichies en carbone, la circulation océanique joue donc, dans l’Atlantique Nord, un rôle crucial dans la séquestration en profondeur du carbone. Ces résultats sont publiés dans la revue Journal of Geophysical Research.

Author: Rédaction