Deux équipes de recherche marseillaises, dirigées par Didier Raoult, directeur de l’Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes (CNRS / IRD / Université de la Méditerranée) et par Rémi Charrel, virologue travaillant à l’Unité des virus émergents (IRD / Université de la Méditerranée) ainsi qu’au CHU La Timone, ont identifié l’origine insoupçonnée des lésions cutanées observées auprès d’une trentaine d’Européens, parmi lesquels vingt Français. Ces derniers ont contracté une infection virale liée à leur rat de compagnie. C’est la première fois qu’une transmission de ce type de virus, le cowpox, est décrite du rat domestique vers l’homme. Cette nouvelle maladie souligne les risques de zoonoses, maladies animales transmissibles à l’homme, associées à l’adoption de nouveaux animaux de compagnie. Ce travail vient d’être publié dans Emerging Infectious Diseases.