Des conditions météorologiques exceptionnelles conduisent ces dernières semaines à une diminution d’ozone sans précédent en arctique. Les observations (sol et satellite) par les chercheurs du Laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales (CNRS/UVSQ/UPMC) et les modèles français indiquent une diminution qui atteignait environ 40 % à la fin du mois de mars. Ce phénomène s’explique par un hiver stratosphérique très froid et persistant qui a conduit à une destruction importante d’ozone, laquelle s’est prolongée de façon inhabituelle jusqu’au printemps.