Nous sommes juste devant le front, nous avançons à peu près à la même vitesse et le vent change légèrement mais je suis globalement satisfait de mon choix de voiles d’hier soir. Après ça, il suffisait de laisser le bateau avancer tout seul, ce qui est toujours agréable. Ca bouge beaucoup, mais au moins on avance vite.
Ce qui est intéressant c’est que quand on atteint ces vitesses-là, 200 milles, ce n’est vraiment pas énorme, ça peut être fait en une dizaine d’heures et comme la flotte n’arrête pas de se resserrer et de s’étendre, rien n’est irrattrapable.
C’est un changement qui a été apporté à la porte des glaces des Kerguelen qui a été remontée de dix degrés nord. Cela va rallonger la distance totale de la course et j’ai l’impression que ce sera une zone compliquée, le tout avec de hautes pressions.
Mais au final, je trouve que c’est bien comme ça, c’est toujours mieux que d’avoir à slalomer entre les icebergs.
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