La proportion de commerces à louer qui restent vacants est finalement assez faible en périphérie autrement appellée en zone d'entrée de ville. Elle n'atteint que 5,5 % contre 7,2% dans les centres-villes. C’est la conclusion de l’étude menée par la fédération du commerce spécialisé Procos sur 750 zones commerciales. Cette résilience des «boîtes », qui ne sont pourtant pas la partie la plus cotée de l’immobilier commercial s’explique d’une part par le développement des moyennes surfaces, qui tirent aujourd’hui la majorité de la croissance du commerce français. Et aussi la forte présence des groupes de distribution, plus résistants aux chocs économiques locaux ou nationaux. Les grandes villes, offrant de larges marchés de consommation, et les petites villes, réservant des marchés restreints mais peu concurrencés, constituent le meilleur terreau de ces zones commerciales.
Il reste pourtant des agglomérations très touchées : Procos en identifie 18 parmi les 200 observées, qui présentent un taux de vacance élevé, supérieur à 9 %, dans leur zone commerciale, et plus généralement dans leur périphérie. LSA en publie la liste complète.