Les néonicotinoïdes ont longtemps été utilisés pour lutter contre les pucerons dans les cultures. L’utilisation répétée de ces substances actives a abouti à la sélection d‘insectes capables d’y résister. Une étude menée par l’Anses en collaboration avec un chercheur de l’université d’Exeter (Royaume-Uni) sur le puceron vert du pêcher a révélé que cette résistance reposait sur deux mécanismes distincts chez cette espèce. L’un est spécifique au mode d’action du produit et l’autre repose sur sa dégradation. Les résultats des scientifiques montrent que des interactions entre mécanismes de résistance sont possibles, une connaissance capitale pour adapter les stratégies de lutte.