Le mécanisme d’action d’une enzyme végétale responsable de la synthèse de la nicotianamine vient d’être dévoilé. Cette molécule est capable de fixer les métaux lourds, des polluants répandus qui peuvent contaminer les sols et qui constituent de fait un véritable problème environnemental. Ces résultats, obtenus par des chercheurs de l’UMR6191 (CEA/CNRS/Univ Aix-Marseille2) de l’Institut de biologie environnementale et de biotechnologie (Cadarache) et de l’INRA (Montpellier), sont publiés en ligne par la revue Proceedings of the National Academy of Sciences of USA. Ils pourraient permettre une optimisation du développement de capteurs biologiques de métaux lourds par les plantes et constituer un nouvel outil de dépollution des sols.