Sortie cette semaine de mon brulot anti-woke « Ces Statues que l’on abat » (Editions Plon)
La statue de Voltaire déboulonnée en catimini de son piédestal près de l’Académie ? Gambetta reléguée dans un parking miteux par la mairie de Bordeaux ? Saint Michel retiré pendant 3 ans aux Sables-d’Olonne, Napoléon, Churchill, Joséphine, Colbert, Lincoln, Gallieni, Mahé de la Bourdonnais, de Gaulle, la Vierge Marie, taguées, dégradées, bariolées rouge-sang…
L’idéologie destructrice de la cancel culture et du wokisme est un poison qui se répand dans les associations communautaires, les esprits universitaires, les administrations françaises et dans les tribunaux…
Mon livre s’inscrit dans la droite ligne de 20 ans de combat pour la défense de notre histoire et de notre patrimoine. On ne construit du solide que sur le passé si nous voulons marcher vers le futur retournons toujours à nos racines … 🇫🇷
Dimitri Casali, né Jean-Philippe Casali le mardi à Constantine, est un écrivain et essayiste français spécialisé dans la vulgarisation historique. Après une première carrière comme musicien, il devient professeur d’histoire-géographie et se fait connaître en publiant des ouvrages sur l’histoire à destination de la jeunesse, puis des adultes. Il adopte par la suite des positions plus polémiques, en critiquant le contenu des programmes scolaires et plus précisément l’enseignement de l’histoire de France. Il a également conçu des spectacles musicaux à but pédagogique autour de l’histoire.
Dimitri Casali estime que l’enseignement de l’histoire de France est un vecteur d’intégration. Il appelle, dans le quotidien La Croix, à « [faire] émerge[r] un récit fédérateur qui réconcilie tous les Français. »
Il prône une lecture de l’histoire affranchie de visions qu’il juge « culpabilisantes », marquées par « l’esprit de repentance » et « le politiquement correct », où « les droits de l’homme, le féminisme, l’anticolonialisme, la question des migrants » auraient « remplacé le récit historique ».
Ainsi, dans son livre L’Histoire de France interdite, il reprend l’idée selon laquelle le vers de La Marseillaise « qu’un sang impur abreuve nos sillons » « signifie, en vérité, que les soldats de 1792 étaient fiers de verser leur propre sang pour leur patrie, leur sang impur par opposition au sang bleu des aristocrates » ; interprétation que Jean-Clément Martin, historien spécialiste de la Révolution qualifie de « sacrificielle » et rejette catégoriquement.
Dans son Nouveau Manuel d’histoire, il critique l’enseignement actuel de l’histoire de France en opposition avec ce qu’il considère être une dérive des contenus scolaires. L’ancien ministre de l’Éducation nationale, Jean-Pierre Chevènement, écrit dans la préface accordée à cet ouvrage :
« On ne peut pas faire d’emblée d’histoire comparative. C’est le grand mérite du livre de M. Casali et de son équipe d’avoir centré ce manuel destiné aux classes du cycle 4 (5e, 4e, 3e) sur l’histoire de France. Il faut d’abord se connaître soi-même avant de prendre la distance qui permet de s’ouvrir aux autres. »
Dimitri Casali défend également l’importance des images dans l’enseignement de l’Histoire. Pour lui, « une image vaut mille mots pour redonner le goût de l’histoire ». Dans son livre avec Christophe Beyeler L’histoire de France vue par les peintres, il relève les erreurs historiques qui se sont glissées dans les chefs-d’œuvre de la peinture historique.
En savoir plus sur Dimitri Casali sur wikipédia.