Astrophysique : les astronomes visent le coeur des géantes rouges

Une équipe internationale incluant des chercheurs du LESIA (1) (Observatoire de Paris, CNRS, Université Pierre et Marie Curie, Université Paris Diderot), de l’AIM (2) (CEA-Irfu (3), CNRS, Université Paris Diderot) et de l’IAS (4) (CNRS, Université Paris-Sud 11) vient de réussir à mesurer des oscillations qui sondent directement le cœur des géantes rouges. Avec les données des satellites Kepler de la Nasa et CoRoT du CNES, les astrophysiciens accèdent aujourd’hui directement au cœur de ces étoiles, un domaine jusqu’ici opaque aux diverses analyses. Les chercheurs ont utilisé la sismologie stellaire, qui consiste à analyser les très faibles variations de luminosité d’une étoile, qui traduisent les oscillations de sa structure. Ils ont pu distinguer où se situent les réactions de fusion nucléaire, selon les cas au cœur même de l’étoile ou dans des couches plus externes : une découverte majeure pour la compréhension des étoiles géantes rouges, car jusqu’ici rien ne permettait aux astronomes d’isoler ces deux étapes particulières de la vie d’une étoile. Les résultats sont publiés dans la revue Nature du 31 mars 2011.

Author: Rédaction