Les anticorps monoclonaux constituent la plus grande classe de médicaments biothérapeutiques. Administrés à des organismes infectés en vue de bloquer la propagation de virus pathogènes, ils pourraient aussi induire une réponse immunitaire antivirale durable et protectrice ressemblant à une vaccination. Obtenus chez la souris par le groupe « Oncogenèse et Immunothérapie » de l’Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier (CNRS/Universités Montpellier 1 et 2), ces résultats sont publiés le 10 juin dans PLoS Pathogens. Ils sont porteurs d’espoir pour soigner certaines infections virales chroniques graves.