Des cellules qui, de manière surprenante, changent d’identité pendant l’embryogénèse viennent d’être mises en évidence chez la drosophile par des chercheurs du CNRS et de l’Université de Nice (1). En étudiant ces « cellules caméléon » dans un modèle de cicatrisation, les scientifiques ont démontré qu’elles favorisent le relâchement de la tension tissulaire, permettant à l’épiderme de se souder parfaitement. Publiés le 8 juin dans PloS Biology, ces travaux révèlent comment les tissus s’adaptent lors de leur soudure pendant le développement embryonnaire. Ils pourraient ouvrir une nouvelle voie de recherche en médecine régénérative.