Jusqu’à présent, c’est au niveau « local » des micro-environnements internes de la cellule animale que les biologistes ont pu observer et décrire les échanges moléculaires entre compartiments cellulaires. Aujourd’hui, ils changent d’échelle : à l’Institut Curie, l’équipe de Bruno Goud(1), directeur de recherche CNRS, a développé une approche quantitative très fiable permettant de dresser les cartes globales de tous les compartiments cellulaires et d’étudier les relations qu’ils établissent entre eux. Grâce à ces travaux publiés online dans Nature Methods du 30 mai 2010, il est désormais possible d’analyser globalement les conséquences d’une perturbation des compartiments cellulaires dans les situations pathologiques.