Des interactions sociales positives existent chez les drosophiles : quand elles sont en groupe, ces mouches se souviennent mieux que lorsqu’elles sont isolées. L’équipe de Thomas Preat du laboratoire de neurobiologie (CNRS / ESPCI ParisTech) vient de mettre en évidence ce phénomène grâce à des tests sur la mémoire olfactive. Ces travaux, publiés dans la revue Current Biology du 13 octobre 2009, ouvrent de nouvelles voies d’investigation pour comprendre le rôle de l’environnement social sur la modulation du souvenir et la prise de décision.