Sans aucun doute, le Vendée Globe a changé d’ère. Il est révolu le temps où les solitaires, à l’approche du grand Sud, se dressaient debout sur les freins pour tenter de réfréner les ardeurs de leur machine. Alors que la première dépression est en train de cueillir les hommes de tête, bizuths comme vieux routiers haussent encore d’un cran leur niveau d’exigence. Tous ont en tête que les heures à venir peuvent être cruciales et que se faire décrocher d’un système météo pourrait avoir des conséquences qui, sans être irrémédiables, les fragiliseraient dans leur lutte pour les premières places.
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