L’emplacement du réseau d’aires marines protégées, développé depuis les années 1960 en mer Méditerranée, est efficace dans la protection de certaines espèces comme les poissons. Malgré les efforts consentis, certaines zones de forte biodiversité en tortues et en mammifères marins, localisées notamment en Afrique du nord et à l’extrémité est du bassin méditerranéen doivent faire l’objet d’une attention plus particulière. Voici le principal constat de l’étude internationale menée notamment par des chercheurs du laboratoire écologie des systèmes marins côtiers (CNRS/IFREMER/IRD/Université Montpellier 2), de l’Institut des sciences de l’évolution (CNRS/IRD/Université Montpellier 2) et du laboratoire écosystèmes marins exploités du centre de recherche halieutique (IRD/IFREMER/Université Montpellier 2) et dont les résultats sont publiés sur le site des revues Current Biology et Global Ecology & Biogeography.