Dans un avenir proche, détecter un cancer sera peut-être possible par une simple analyse de sang ou d’urine. En effet, des biologistes du CNRS, de l’Inserm et des universités Paris Descartes et de Strasbourg viennent de mettre au point une technique capable de déceler les infimes traces d’ADN tumoral présentes dans les fluides biologiques de patients atteints d’un cancer. La méthode consiste à réaliser des analyses moléculaires ultra-sensibles dans des gouttelettes microscopiques. Testée avec succès sur des gènes impliqués dans différents cancers dont le cancer du côlon ou la leucémie, elle a le potentiel pour devenir une aide majeure pour les oncologues dans l’établissement du diagnostic comme dans l’élaboration du traitement. Une étude clinique est d’ores et déjà envisagée pour évaluer cette méthode. Ces travaux viennent d’être publiés sur le site de la revue Lab on a chip.