Pour se développer, une tumeur doit « se fondre » dans le tissu environnant, y trouver de l’oxygène en créant de nouveaux vaisseaux sanguins à partir des vaisseaux préexistants (angiogénèse) et tromper le système immunitaire en lui faisant croire qu’elle ne représente pas de danger.
A l’Institut Curie, des chercheurs de l’Inserm et du CNRS, en collaboration avec plusieurs hôpitaux d’Ile-de-France, viennent de montrer que, dans les cancers de la vessie, c’est une protéine, la lactadhérine, qui aide la tumeur à « se camoufler » dans l’organisme. L’espoir réside désormais dans la destruction de ce camouflage en inactivant la lactadhérine. Ces travaux sont publiés en ligne le 18 octobre, dans la revue Oncogene.